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Résumé complet du livre "Histoire du XXe siècle - Tome 1 De 1900 à 1945, la fin du monde européen"

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Ce document est un résumé complet du livre "Histoire du XXe siècle - Tome 1 De 1900 à 1945, la fin du monde européen". Il est utile à la préparation des concours aux grandes écoles de commerces en classe préparatoire HEC/ECS/ECG ainsi qu'à la préparation du concours de SciencePo Paris

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  • 30 janvier 2021
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CHAPITRE 1- L’ÉTAT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU MONDE
-L’affirmation de la deuxième révolution industrielle et l’intégration toujours plus poussée de l’économie
mondiale par l’intensification des échanges constituent, avec leurs conséquences, les traits essentiels de
l’économie mondiale.
-On observe des écarts croissant de richesse et de puissance face à la modernisation très inégale des
différentes régions du monde.
-L’Europe du Nord-Ouest se trouve à l’apogée de sa puissance mondiale mais est divisée par des rivalités
porteuses de conflits. Les États-Unis et le Japon menacent la suprématie européenne.
-Au de là de ces trois pôles, des régions entières du monde semblent incapable de s’industrialiser et
subissent la domination des puissances développées

I- LA DEUXIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES CONSÉQUENCES

A) Dynamisme et innovation
Engagée depuis les années 1880, La deuxième révolution industrielle constitue le fait marquant du premier
XXe siècle :
- nouvelles sources et formes d’énergie, pétrole et électricité qui tendent à remplacer le couple
« charbon-vapeur »
- depuis 1873, on sait produire de l’électricité à partir des chutes d’eau, des centrales thermiques
brûlant du charbon  nombreuses innovations dans les domaines de l’éclairage, du transport, de la
production de chaleur au service de la métallurgie et de la chimie, de la communication
- le pétrole est utilisé pour la chauffage, l’éclairage et surtout alimente le moteur à combustion interne
qui va révolutionner les transports au XXe.
- Acier, aluminium connaissent un essor
- Diversification de la chimie : dynamite, cinéma, photographie, pharmacie, engrais…

B) Une intégration mondiale sans cesse plus étroite
-Mondialisation de l’économie : personnes, marchandises…
-Les transports maritimes et ferroviaires par leur modernisation ont contribué à cette intensification des
échanges Baisse des coûts, augmentation de la vitesse
-Les obstacles juridiques aux échanges s’atténuent : abaissement des tarifs douaniers
-Au début du XXème, plusieurs dizaines de millions d’individus résident à l’étranger, en gardant des liens
avec leurs pays d’origines, contribuant à tisser des liens entre pays
-Le volume du commerce international par habitant a été multiplié 25 fois entre 1800 et 1913
C) Les transformations du capitalisme libéral
-Les institutions économiques et financières se sont naturellement modifiées en accompagnant ce
mouvement complexe de progrès technique, de croissance de la production et d’ouverture sur l’extérieur.
-Mouvement accéléré de concentration financière et technique :
→mise en place de trusts soutenus par des banques puissantes ;
→cependant ces entreprises géantes faussent le jeu de la concurrence libre et égale, car elles
n’hésitent pas à prendre la tête de cartels dont le but est précisément d’organiser la concurrence (partage des
marchés, gel des brevets et en matière de prix)
-Mise en place d’une organisation scientifique du travail qui instaure une hiérarchie et une discipline très
strictes qui distinguent les tâches de conceptions réservées aux ingénieurs et aux techniciens, et les tâches
d’exécution réservées aux ouvriers
→Le taylorisme fait son apparition aux États-Unis dès avant 1914
→Le fordisme est crée peu après et associe taylorisme et standardisation
-face à ces transformations, l’Etat intervient : législations sociales destinées à protéger les travailleurs les plus
faibles et les plus démunis contre les risques des accidents du travail, du chômage ou de la vieillesse.
→ ébauches du Welfare State en Allemagne et en Angleterre

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D) L’évolution des structures professionnelles
La paysannerie, presque partout majoritaire, incarne la tradition et la stabilité ;
-Dans les régions où la réforme agraire n’a pas eu lieu, des oligarchies de propriétaires contrôlent
des masses paysannes sous-prolétarisées ce qui enlise l’ensemble de l’économie dans l’archaïsme
-Dans les pays plus développés, le paysan traditionnel recule au profit de l’agriculteur-exploitant,
plus moderne, formé et machiniste

Le développement de l’emploi industriel se manifeste par l’urbanisation ; des ceintures de banlieues
ouvrières se constituent et s’élargissent autour des grandes villes industrielles d’Europe.
- accroissement d’un prolétariat ouvrier qui se constitue progressivement en « classe » sociale à la faveur
de l’action syndicale et sous l’influence d’idéologie socialiste.
-le marxisme met en évidence la « lutte des classes » entre patrons et ouvriers
-les employés « à cols blancs » des services publics ou privés sont plus partagés que les ouvriers
entre contestation et désir d’intégration dans la société : leur modèle reste la bourgeoisie, élite dominante

II- L’EUROPE DU NORD-OUEST, DOMINANTE MAIS CONTRASTÉE

A) Un rayonnement planétaire
-France, Grande Bretagne, Allemagne, Pays-Bas et Belgique cumulent 55% du commerce en 1900 contre 11
% pour les Etats-Unis.
-L’Europe occidentale a organisé à son profit la division internationale du travail et elle joue un rôle
directeur dans le fonctionnement du système économique et financier mondiale :
- « usine du monde », ses ventes se composent de 90% du total de produits manufacturés
- les prix directeurs du commerce international se déterminent en Europe
- la maîtrise des grands moyens de transports de masse
- L’Europe assure à son profit l’équilibre des flux financiers internationaux
→ Si les balances commerciales de l’Allemagne, de la France et de l’Angleterre sont régulièrement
déficitaires, leurs balances des comptes affichent un net excédent grâce aux revenus invisible tirés du fret,
des assurances et aussi des rentes provenant de capitaux placés à l’étranger
→la livre sterling s’impose comme la grande monnaie de réserve et de facturation internationale. La
City fait de Londres une véritable « centrale de l’économie mondiale »
-A la veille du premier conflit mondial, France, Grande-Bretagne et Allemagne détiennent ensemble 83%
d’un investissement international particulièrement actif
B) Les fondements de la puissance européenne
La puissance européenne repose sur quatre solides piliers :
-Une force démographique remarquable ; population européenne multipliée par 2,5 au cours du XIXe
siècle, traduisant de réels progrès dans les domaines de l’alimentation et de la santé.
→En 1900, Europe (+ Russie) : 423 millions d’habitants soit 27% de la population ; Allemagne,
France et Russie : 137 millions d’habitants
→50 millions d’Européens ont émigrés vers d’autres régions du monde
-Une avance intellectuelle et technologique accumulée depuis la Renaissance et encore très présente au
début du XXe : aucun prix Nobel n’échappe à l’Europe de 1901 à 1913
-Une puissance industrielle édifiée depuis la fin du XVIIIe à la faveur de la grande révolution industrielle
qui s’épanouit tout au long du XIXe
→En 1914, l’industrie occupe 54% des actifs en Angleterre, 49% en Allemagne et 33,5% en France
→Cette puissance industrielle s’inscrit dans de grands foyers manufacturiers qui réunissent une
gamme complète d’activités
-Une suprématie monétaire qui s’exerce par l’intermédiaire du Gold Standard (système monétaire
fonctionnant dans la pratique au profit des grandes monnaies européennes convertibles en or, notamment la
livre sterling, avec le soutient de réseaux bancaires qui étendent leurs activités à l’ensemble de la planète)
C) Contrastes et contradictions en Europe
- Reclassement dans la hiérarchie des grandes puissances européennes :
→ l’économie britannique s’essouffle
→ l’économie Allemande au contraire connaît un fort dynamisme
→le France de la Belle Epoque connaît une réelle prospérité

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-A la veille de la guerre, l’Angleterre demeure le premier pôle commercial et financier du monde :
→ livre sterling de très loin la meilleure liquidité internationale
→en 1914, la Grande-Bretagne cumule 41% de l’investissement international direct à long-terme
-Cependant, la croissance de l’économie britannique montre des signes de ralentissement depuis 1880
→Les exportations n’augmentent que de 2% par an contre 4% pour le France ou 3% pour l’Allemagne
→la croissance annuelle de l’économie britannique tombe au dessous de 1% entre 1900 et 1913
-D’un autre côté, dynamique de l’économie Allemande.
→sa puissance réside dans le domaine industriel (Chimie, Metallurgie)
-relative prospérité Française en 1895 et 1914, tirée par des activités modernes comme l’industrie du
caoutchouc, l’électricité, la construction automobile
-Menacée par les produits français et allemands, l’Angleterre voit échapper à ses négociants les marchée du
vieux continent où ses deux rivales placent les deux tiers et les trois quarts de leurs exportations
-Ces tensions expliquent donc le protectionnisme qui s’affirme dès le début des années 1880 ainsi que les
rivalités impérialistes pour la conquête de nouveaux débouchés. Trois zones d’ombres planent alors sur
l’Europe :
-malaise des agricultures : elles n’ont pu se moderniser au même rythme que les industries et n’assurent
ni l’autosuffisance alimentaire ni des rémunérations suffisantes aux agriculteurs
-succession de crises cycliques, d’origine spéculative : 1900-1903, 1910-1913
-la montée de la contestation sociale : (CGT 1902, X grèves)

III-PÔLES ASCENDANTS ET PÔLE ATTARDÉS

A) Les États-Unis d’Amérique, 1ère puissance productive du monde
La puissance de l’économie américaine s’exprime surtout au début du XXe siècle par un niveau de
production sans égale :
-dans le domaine agricole, le quart de la production mondiale pour le blé, 50% pour le coton..
-dans le domaine industriel, 36% de la houille, 70% du pétrole. Premier rang pour l’acier, 12 fois plus
d’automobiles qu’en France…
-Cette puissance repose sur des atouts importants : un espace immense, riches en ressources variées,
peuplement dynamique (100M en 1914), réseau ferroviaire dense
-La puissance économique des Etats-Unis résulte d’un système de production original fondé sur le recours
massif au machinisme et à une organisation du travail (règle accepté par els syndicats)
- Limites cependant : prudence commerciale excessive, fragilité financière
B) *** Le Japon en voie d’industrialisation ***
-Une croissance spectaculaire en quelques décennies, il a conservé son indépendance politique, il a su
préserver l’essentiel de sa civilisation originale et une assez large liberté de décision en matière économique.
→la révolution Meiji y a contribué en captant les dynamismes latents de la société traditionnelle pour
transposer dans le monde industrielle ses propres spécificités (hiérarchie, paternalisme), dote le pays
d’infrastructures (Osaka), + Formation et politique nataliste
→l’Etat a soutenu la formation des grands groupes financiers (zaibatsu) : Mitsui, Yasuda…
-Dès 1914, une économie très moderne (faible agriculture), cependant le pays reste dépendant de son
approvisionnement en matière première comme pour ses débouchés
 D’où la tendance à l’expansionnisme à l’encontre de la Chine et même de la Russie en 1905
C) Les mondes en marge de l’industrialisation
-Amérique Latine et Afrique noire ont en commun un déséquilibre marqué entre une population peu
nombreuse et un territoire immense qui oppose de nombreux obstacles à la mise en valeur.
-Cependant les situations des deux continent son très différenciés :
-L’Amérique latine s’est émancipée avant 1840 de la domination ibérique, l’Afrique noire est presque
complètement soumise à la tutelle récente du colonialisme européen
-L’Amérique Latine reste cependant marquée par les structures héritées de l’époque coloniale :
paysannerie dominée de grands propriétaires, économie rentière d’exportation agro-minière
→ Cas de mono exportation : café = 90% Brésil, Cuba =75% sucre, Elevage =90% Uruguay
→le réseau ferré qui a pour fonction essentielle de faciliter l’accès aux ressources exportables est
insuffisant et peu adapté aux besoins régionaux
→ Industries manquent de ressources énergétiques pour se développer

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-Moyen-Orient et Maghreb qui avaient depuis longtemps des relations commerciales actives avec
l’Europe, sont soumis à une véritable stratégie d’encerclement économique et financier
→Pénétration des capitaux européens dans tous les domaines + mort de l’Empire Ottoman
-L’Asie n’échappe pas au retard économique : les richesses de cet espace demeurent inexploitées quand
elles ne sont pas accaparées par les Européens et les Japonais (Inde, Chine)
-L’Empire Russe connaît une situation ambiguë :
→ caractéristiques d’une société agricole archaïque dont de développement industriel récent et limité
dépend d’onéreux prêts étrangers (5eme puissance indutrielle)
→ Les déséquilibres de la croissance favorisent l’essor des mouvements révolutionnaires
D) Des déséquilibres annonciateurs du sous-développement
-Toutes ces économies attardées et dominées souffrent de déséquilibres structurels qui les prédisposent au
sous-développement :
-activités modernes peu dispersées et peu importantes ; se développent au détriment des activités
traditionnelles indispensable à la vie des populations pour seulement 10% revenus nationaux
-Déséquilibres villes/campagnes de plus en plus marqué avec des îlots de modernisme
-les modestes profits locaux de la croissance sont accaparés par une étroite élite sociale qui consomme ses
richesses en dépenses somptuaires

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