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PRINCIPALES MÉTHODES D’ÉVALUATION DES ENTREPRISES
Donner la valeur d’une entreprise revient à déterminer la valeur de son action (en accord avec la théorie
des marchés à l’équilibre).
I/ Pourquoi fait-on des évaluations d’entreprises ?
- Préparation d’une négociation d’achat/de vente d’une entreprise (ex : revente de l’entreprise
familiale, croissance externe pour mon entreprise…)
- Besoin d’information et de transparence (valeur d’une société non cotée…)
- Obligations réglementaires ou légales :
Fiscales = déclarer son patrimoine dans lequel il peut par exemple y avoir des titres
d’entreprises qui doivent être évaluées si non cotées (sinon référence boursière), ou droits
de succession (actionnaire transmet des actions à ses enfants) …
Comptables = l’entreprise qui détient des actions dans d’autres sociétés (filiales ou non)
doivent s’assurer au moins une fois par an que la valeur de la participation qu’elle détient est
au moins supérieure au prix pour lequel cette participation est inscrite à l’actif de son bilan,
sinon on va être amené à passer une provision pour dépréciation.
Boursières = dans certains cas particuliers, on va faire des évaluations d’entreprises même si
elles sont cotées :
dans la gestion des conflits d’intérêt = (par ex une société mère cotée en bourse et filiale
à 55% elle aussi cotée en bourse et la mère cède un actif à sa filiale pour les
minoritaires à 45% de la filiale, le prix auquel la filiale va acheter l’actif à la mère n’est pas
indifférent quant à leur situation, et ils peuvent soupçonner la mère de donner un prix
bcp trop élevé comparé à la valeur sur cet actif, puisque ça l’arrange, et la filiale étant
filiale à 55%, incapable de résister à la maison mère qui nomme les dirigeants de la filiale
donc expert indépendant se prononce sur la valeur de l’actif cédé à ses filiales)
Retrait obligatoire (squeeze out) = opération boursière dans laquelle un majoritaire qui
détient une fraction très importante du capital (en France >95%) décide de retirer la
société filiale de la bourse et donc exproprier de manière obligatoire les actionnaires
minoritaires qui en France détiennent moins de 5%. On veut alors s’assurer que le prix
proposé aux minoritaires est un prix équitable, raisonnable, donc ici aussi expert
indépendant pour évaluer l’offre de retrait faite par l’actionnaire majoritaire.
II/ Panorama générale des méthodes d’évaluation
A) La méthode intrinsèque
On s’intéresse intrinsèquement à une société, à la capacité qu’elle a elle-même à générer des flux de
trésorerie. On oublie le reste du monde. Ex : valeur d’appartement dans une approche intrinsèque =
somme actualisée sur une très longue période des flux de trésorerie générés par cet appartement, càd
les loyers que je vais économiser en occupant l’appartement.
NB : Ce n’est pas pcqu’une société a investi 100 dans son AE qu’en valeur ces 100 valent 100. Ils peuvent
valoir moins comme plus ou autant.
1) Approche directe
On valorise les capitaux propres directement, càd sans passer par la valorisation de l’actif économique.
On s’intéresse à celui qui détient les CP (actionnaires), et on va regarder les flux de trésorerie générés
par l’entreprise pour l’actionnaire, càd le dividende.
, Donc l’approche directe d’un point de vue intrinsèque étudie la valorisation de l’entreprise à travers les
dividendes, et plus précisément à travers leur actualisation.
Valeur d’une action = la somme à l’infini des flux de trésorerie de chaque année actualisés au taux de
∞
Fi
rentabilité requis = ∑ i
i=1 (1+ t)
Avec t = taux d’actualisation requis pour l’actionnaire pour détenir une action = coût des capitaux
propres de l’entreprise.
Comme je suis dans une approche directe, le flux de trésorerie pertinent est le dividende par action,
donc je peux remplacer les flux de trésorerie par le dividende versé pour chaque action par la société ma
∞
DPAi
formule = ∑ i
i=1 (1+ t)
NB : BPA = Résultat net/NB Actions ; et comme les actions auto-détenues ne sont pas prises en compte
dans le nombre d’actions en circulation pour calculer le BPA, BPA = Résultat net/ NB actions en
circulation. Les actions auto-détenues (par l’E) ne reçoivent pas de dividende.
Cette formule générale nécessite de définir chaque année le dividende versé, ce qui est compliqué, donc
on va simplifier en considérant 3 hypothèses possibles :
a) Le dividende chaque année est une constante
Cela concerne les sociétés arrivées à maturité : les bénéfices ne croissent plus car plus de
perspectives significatives d’investissement donc verse l’ensemble ou presque des dividendes aux
actionnaires. Par exemple M6 : centralisée sur une activité, ne peut pas s’exporter hors de France…
Dès lors, la valeur de l’action V = DPA/t
d = taux de distribution = 100% (cas rare, moins d’1% des sociétés cotées en bourse). Mais cas simple de
la rente perpétuelle qui nous permet de construire un raisonnement. Dans ce cas-là, chaque année, je
touche la même chose sous forme de dividendes.
b) Chaque année, taux de croissance g du BPA aussi
BPAi = BPAi-1 (1 + g)
Dans ce cadre-là, et uniquement dans les cas où g < t :
d × BPA 1
V=
t−g
Valeur de l’action qui dépend du taux de distribution, des bénéfices, du taux de croissance et du taux
de rentabilité exigé.
On constate ainsi que selon toute logique mathématique, une hausse du taux de distribution des
dividendes augmente la valeur de l’action. Pourtant, dans les faits, ça n’est pas le cas : s’il suffisait
d’augmenter son taux de distribution pour faire monter le cours d’une action, les sociétés passeraient
leur temps à le faire. En réalité, cela diminue mon cash disponible pour couvrir mes investissements, ce
qui impacte le taux de croissance de mon entreprise donc la valeur de mon action est neutre car il y a
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