Julie Polomé
Résumé du cours de psychologie de l’enfant délinquant
Madame Paternostre, juin 2014
CHAPITRE 1 : LES TRANSGRESSIONS
Hausse de la délinquance (8% entre 2003 et 2007).
Stigmatisation : ces jeunes ne sont ni des victimes, ni des diables (histoire de vie + choix personnel,
certains n’ont pas la capacité d’introspection).
Transgression :
- Passage à l’acte observable
- Acte de violent ou abstention (le jeune ne fait pas qqc qu’il devrait faire), ou parole
(mensonges), ou fonctionnement pervers et cruel.
- Préméditation ou impulsivité (ex : chez immature)
- pas juste un fantasme, réelle intention ou pas ( ?)
- L’intention de passer par-dessus se mettre au dessus des grandes lois humaines (inceste,
emprise tyrannique sur l’autre, perversion + meurtre, blesser autrui, prendre ce qui est à
autrui, faire du mal gratuitement, perversion et psychopathie), se mettre au dessus des
règles (règle majeure : proche des grandes lois humaines, règle mineure : concerne les
habitudes d’organisation d’une population, règle négative : règle abusive, à l’encontre du
respect d’autrui).
- Origine de la transgression dans la pulsion agressive et/ou sexuelle
o Pulsion agressive : limite entre le biologique et le psychologique, génère des tension
dans le corps et des tensions psychiques, on est agressif pour faire valoir son droit
d’être, pas toujours négatif comme oser être soi-même, 3 buts (autoprotection, but
gratuit ou but mixte càd d’abord se protégé puis se développe en un but gratuit),
plusieurs mode de manifestation de l’agressivité (fantasme conscient comme des
images mentales, fantasme inconscient via les rêves, projet d’être agressif
préméditation, manifestation verbale ou comportementale) + délinquance en col blanc
+ comportement d’agressivité silencieuse (corps tendu, prêt à bondir)
Lien avec la trangression : la plupart du temps, quand le jeune exprime son agressivité
c’est lorsqu’il transgresse les grandes loi humaines ou les règles.
o Pulsion sexuelle : nous donne du plaisir, pousse à unir, certain transgresse pour
réaliser leur sexualité (ex : règle mineure contextuelle comme l’homosexualité ou
règle majeure comme viol ou pédophile), l’autre représente un objet sexuel
o Intrication des deux : pulsion agressives et sexuelles précoces et souvent imbriquées
Transgressions et pseudo-transgressions :
- Transgression : détruire quelque chose (vivant ou matériel)
o Intention : possibilité de choisir, discernement des enjeux et des objectif et
engagement de la liberté intérieure
o 3 degrés d’intensité de transgression majeures : transgressions majeures très
destructrices avec lésion importante et traumatisme psychique important,
transgressions majeures légèrement destructrices avec des dégâts mineurs et
réversible, transgressions majeures moyennement destructrices avec par exemple
cruauté sur animal
, - Sinon pseudo-transgression s’il manque une de ces 2 conditions
o choix : pas le choix de transgresser ou pas dans certain milieu
o discernement : pas de conscience des conséquences de son acte, ne se rend pas
compte de la gravité (ex : malades mentaux, psychotiques, très jeunes enfants)
o liberté intérieure : l’impulsion dirige le sujet, poussé par une pulsion, c’est plus fort
que lui
plusieurs types de délinquances :
- délinquance réactionnelle : suite à un événement perturbateur (en réaction à un échec, un
deuil), ponctuelle et ne suppose pas de récidive
- délinquance occasionnelle : survient lors d’une tentation à laquelle le jeune ne peut pas
résister, ne suppose pas de récidive
- délinquance qui concerne un accident de parcours : le jeune ne parvient pas a faire face à la
tension qu’il a en lui
- jeune repéré comme pathologique : structure de personnalité, lié à la récidive et aux
transgression très destructrice
CHAPITRE 2 : ETATS DES LIEUX AU POINT DE VUE DE LA DELINQUANCE
Les délinquants sont de plus en plus jeunes, et de plus en plus violent.
20% de mineurs dans la population délinquante
90% des jeunes reconnaissent avoir commis une infraction
Moyenne d’âge de 15-17 ans, 1ère incivilité à 7-8 ans
Lien entre le comportement pendant l’enfance et l’adolescence, facteurs prédictif
L’adolescence est un moment chaotique, donc délit qui se calme à l’âge adulte
Violence omniprésente dans le secteur de la jeunesse, pratiquée en groupe (bande)
Les filles sont de plus en plus violente mais commentent d’autre type d’infraction (vol simple,
moins de violence gratuire), 70% de délinquance de garçon et 30% de fille, délinquance
masculine pour la recherche d’identité et de reconnaissance sociale
Différents type de délits :
Contre les biens : vol simple (impulsif, fréquent), vol par effraction, vandalisme
Contre les personne : délit sexuel (des appels téléphoniques jusqu’à la prostitution de
mineurs), l’abus sexuel, délit de pédophilie, délit sexuel
CHAPITRE 3 : FACTEURS PREDICTIFS
1. problèmes de comportements, d’agressivité et d’hyperactivité
2. la précocité de la délinquance : plus les délits sont nombreux, plus les comportement
délictueux s’amplifie
3. éléments de personnalité et des relations aux autres : indifférence affective, labilité dans
l’humeur…
CHAPITRE 4 : FACTEURS A L’ORIGINE DE LA DELINQUANCE
, 1. Facteurs strictement somatiques
Maladie mentale :
- schizophrénie (meurtres commis suite à des idées délirantes, légitime défense car guidée par
ses délires)
- forme rare de l’épilepsie (activité excessive du cortex cérébrale, la personne perd conscience
et agit par automatisme).
Anomalie hormonales (excès de testostérone) et neurologiques (anomalie du système lymbique).
Prédisposition génétique (personnalité influencée par le génome)
2. Facteurs intrapsychiques
Intelligence :
- lien entre problème d’intelligence et agression
- difficulté à planifier leur actions
- difficulté de représentation mentale ne mesure pas les conséquences
Affectif :
- construction de la personnalité
- pulsion agressive gratuite (désir de conquérir, d’avoir, de toute puissance)
- impulsivité habituelle (immaturité, ne pas différer le désir)
- image de soi négative (« je ne vaut rien, autant que je m’abime et que j’abime le reste »)
- acte de délinquance comme un appel au secours pour se faire remarquer
- sentiment de non reconnaissance
- sentiment d’injustice (actes délictueux avec un sentiment de légitimité)
- sentiment de stigmatisation (stéréotypes, préjugés)…
Plus ou moins de liberté de faire ses propres choix, responsabilité par rapport à ses décisions
3. Facteurs familiaux
Importance de la famille endroits familiaux pas propices à un développement normal du jeune
- manque d’investissement positif et stable (psychopathie, carencé, délinquant)
- investissement ambivalent (double contrainte)
- investissement de l’enfant sur un mode archaïque (infantilisation, parent qui dénigre
l’enfant, le sous-estime, l’enfant peut transgresser pour se faire respecter)
- parent complice, jouit de la délinquance du jeune
- absence de contrôle parental (pas de limites, carence d’autorité, trop d’exigence)
- irrespect de la loi chez les parents
- arbitrarité, contradiction dans les règles (ex : incohérence en cas de séparation), perte des
repères
- manque d’utilité proposé au mineur (le jeune a l’impression de ne servir à rien)
- manque de stimulation cognitive, on parle pas des conséquences et des responsabilités
4. Facteurs sociétaires sauf l’école
Concept STRAIN : ce qui concerne les sources de stress importantes et durable dans la vie du jeune,
la couche sociale défavorisée commet plus d’acte de délinquance…
Concept de SUBCULTURE : microsociété avec ses propres règles
Concept du LACK OF CONTROL : jeune de respect pour des règles auquel il n’est pas attaché.
Urbanisation : moins de surveillance que dans les villages, moins de lien social, anonymat des grandes
villes…
Intention de la société de favoriser la délinquance :